Mercy-le-Haut 1914-1918

Mercy-le-Haut 1914-1918

Les communications avec la France libre

Les communications avec la France libre

 

 

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Les contacts des régions occupées avec la France libre

 

 

Dès début 1915, les Allemands autorisent certaines personnes habitant les zones occupées à revenir en France libre via la Suisse. Il s’agissait en général de personnes âgées, inaptes au service militaire. Cela diminuait le nombre de bouches inutiles à nourrir.

 

L’abbé A Martin de Fillières est ainsi rentré en France. Le 14 mai 1915, il a pris un train spécial organisé par les autorités allemandes. Ce train, parti d'Audun-le-Roman, est passé par Thionville, Metz, Strasbourg, le long de la rive droite du Rhin. Après avoir traversé la frontière suisse à Schaffhouse, le train est passé par Berne et Genève, pour arriver enfin à Annemasse en France. De là, il a repris un train pour Nancy, sa destination.

 

On possède également le témoignage de Mme Barthelemy à Spincourt. Elle a pris un train spécial à Longuyon le 13 mai 1915, et est arrivée à Annemasse le 19 mai. 

 

Ces réfugiés apportent des informations sur le sort des villages occupés. Jusqu'à leur arrivée, ce n'était que rumeurs contradictoires sur les victimes civiles et sur les maisons détruites.

 

A Paris, Marguerite Lebrun (la femme du député et futur président Albert Lebrun) cherche à rencontrer les réfugiés arrivant du Pays-Haut. Par eux, elle obtient quelques renseignements sur les membres de la famille d'Albert Lebrun restés à Mercy ou dans la région:

  • Marie Lebrun, la femme de Gabriel Lebrun, le frère d’Albert. Marie était restée seule à Mercy avec sa petite fille Annie âgée d’un an. Son mari, mobilisé le 1er août 1914, ne reviendra à Mercy qu'en Novembre 1914.
  • Elisabeth Navel ("tante Elise"), la tante maternelle d’Albert Lebrun. Tante Elise habitait la maison d'Albert Lebrun près de l’église, seule avec Lydie Mandy.
  • D’autres personnes des familles Lebrun et Navel habitant à Murville, à Bazailles, etc. Marguerite Lebrun apprendra que le cousin Navel, âgé de 75 ans, fait partie des 26 civils tués le 11 août à Bazailles par les Allemands.

 

Extraits des carnets de Marguerite Lebrun.

 

(Etude en cours, non terminée).

 

A Paris, Marguerite Lebrun note dans son journal les rares informations qu'elle obtient sur Mercy-le-Haut:

 

  • 26/10/1914 : quelques nouvelles de Audun et Mercy. La maison de Gabriel Lebrun serait brulée.
  • 26/9/1914 : on apprend que l’oncle A Navel, 75 ans, de Bazailles, aurait été fusillé. Nouvelles de Jubert et Mélanie ( ?) à Pierrepont.
  • 18/7/1915 : rencontre avec une réfugiée lorraine en France, qui lui donne quelques informations sur des villages voisins de Mercy-le-Haut
  • 26/10/1915 : Albert et Marguerite Lebrun invitent à déjeuner le soldat Magnani, de Tucquegnieux ( ?), en permission à Paris
  • 11/1/1916 : rencontre avec Mme Robert, réfugiée, qui lui raconte les journées des 23-24-25 août 1914
  • 22/1/1916 : nouvelles de Marie Lebrun et sa fille Annie
  • 12/2/1916 : Marguerite reçoit une lettre d’une femme évacuée de Bazailles
  • etc
  • etc

(A compléter, lecture non terminée)

 



18/11/2013

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