Mercy-le-Haut 1914-1918

Mercy-le-Haut 1914-1918

23 août 1914: après la bataille

23 août 1914 et les jours suivants: après la bataille, le début de l'occupation

 

 

Le lendemain, vers 8h30, les 2 bataillons du IR 30 qui bivouaquaient le long de la route de Mercy à Boudrezy partent en direction de Xivry-Circourt.

 

Le 3ème bataillon du IR30 reste à Mercy-le-Haut pour assurer la sécurité (crainte de francs tireurs ?), relever les blessés (qui ont passé la nuit à l’emplacement où ils sont tombés), et enterrer les corps.

 

Des soldats allemands du 3ème bataillon feront une dixième victime civile. Le jeune Guerville riait en voyant des soldats allemands tirer sur des poules et les manquer. L’un d’entre eux se retourne et tire sur lui.

 

Aux 10 victimes civiles des 22 et 23 août, s’ajoutera plus tard Auguste Adam, un habitant du village mort en déportation pendant la guerre (rechercher des infos).

 

Dans l'après-midi, des soldats sont venus chercher les corps des victimes civiles dans un tombereau et les ont amené au cimetière. Ils ont réquisitionné Nicolas Mandy, cantonnier (le père de l'une des victimes) et le père Bossu pour creuser une fosse commune, dans laquelle les 10 victimes ont été enterrée.

 

A peu près au même moment,  Gustave Collignon, adjoint au maire, enregistre sur le registre d'état civil le décès de plusieurs des victimes civiles. Gustave Collignon précise sur le registre qu'il remplace le maire, Gabriel Lebrun, empêché (Gabriel Lebrun a été mobilisé). Ces enregistrements sont faits sur la déclaration de Aimé Collignon, cultivateur, et Victor Haas, garde- champêtre. 

 

Pendant une partie de la journée, les Allemands enferment dans l’église les habitants de la partie basse du village. Les civils se retrouvent avec des blessés français allongés sur les bancs de l’église.

 

Pendant que les habitants sont enfermés dans l’église, les soldats fouillent les maisons à la recherche de soldats français cachés. Ils en profitent pour piller certaines maisons. Voir en annexe le témoignage de l’abbé Martin (de Fillières) sur le pillage du presbytère de Mercy-le-Haut.

 

Quelques jours plus tard, une vingtaine d’habitants de Mercy-le-Haut, emmenés par l'abbé Martin, curé du village (ne pas confondre avec l’abbé Martin de Fillières) partent se réfugier à Homécourt près de Briey. Ils y restent quelques semaines, puis reviennent à Mercy.

 

 



04/11/2013

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